Loïc, comment avez-vous vécu ces Jeux Olympiques ?
Pour moi, ces JO étaient les premiers. Je les ai vécus à 300% ! C’est un évènement où l’on peut très vite se disperser, mais on a trouvé nos priorités. On avait notre cocon, à la Maison de la Performance (fief des sportifs français pendant les Jeux).
Quel était ton rôle dans le staff en tant qu’assistant de l’entraîneur Andréa Giani ?
J’étais là pour lui faciliter la tâche : analyser les adversaires, effectuer les plans de jeu. J’ai aussi été au service des joueurs pour faire en sorte qu’ils performent sur le terrain. C’est un groupe que je connais bien, j’ai joué avec certains d’entre eux à la fin de ma carrière. Ce sont des artistes de notre sport sur le toit de l’Olympe !
Qu’est-ce-qui a fait la différence sur ces finales ?
On bat l’Italie (3-0) en demi-finale et la Pologne (3-0) en finale alors qu’on n’arrivait pas à mettre un set contre ces équipes l’été dernier. C’est un groupe qui se connaît très bien, pour certains depuis 17 ans. Il y aussi des leaders incroyables tels que Earvin Ngapeth (né à Saint-Raphaël dont le père Éric a été champion de France avec l’AS Fréjus dans les années 80) ou Trévor Clevenot qui portent tout le monde.
L’heure est à la reprise avec le Fréjus Var Volley où le championnat a débuté le 28 septembre, comment se passe la transition ?
Au retour des JO, on a repris les entraînements. Il a fallu que je me remette vite dans le contexte de la Ligue B. C’est difficilement transposable en termes de fonctionnement et de moyens. On est en quête de notre première demi-finale, on a envie de passer ce cap.
Nous sommes contents de bénéficier du nouveau revêtement du sol extrasouple, posé durant l’été dans notre salle Sainte-Croix, pour permettre aux joueurs d’évoluer dans les meilleures conditions.