Placée en 16e position sur la liste du « Rassemblement national » conduite par Jordan Bardella, Julie Lechanteux, adjointe au maire déléguée à l’Enfance et l’Éducation, a profité du score (23,31 %) réalisé par la liste soutenue par Marine Le Pen et du nombre de sièges ainsi attribués (23) pour faire son entrée au parlement européen.
En attendant la rentrée, non scolaire mais parlementaire (le 2 juillet au Palais de l’Europe, siège strasbourgeois du Parlement européen), Julie Lechanteux a connu un week-end bien chargé. Elle était effectivement dimanche à Paris avec les autres membres élus de la liste rassemblement national, avant de regagner la cité romaine… pour retrouver le conseil municipal.
Ce mardi 28 mai, à 18h30 en effet, Julie Lechanteux ouvrira cette nouvelle réunion de l’assemblée communale avec la délibération la plus importante du programme, concernant la gestion du service de restauration scolaire de la ville et, en l’occurrence, l’attribution du contrat de concession de service public au délégataire, et qui entrera en vigueur au 1er août prochain.
À la Commission Europe du Conseil départemental
Pour Julie Lechanteux, qui avait par ailleurs été élue au Conseil départemental en 2014 avec son binôme Richard Sert, il s’agit maintenant d’une nouvelle étape.
En sa qualité de nouvelle « députée française au sein du parlement européen », comme elle tient à le préciser, Julie Lechanteux veut porter la voix de la France dans l’UE.
« À Fréjus, mon engagement auprès de David Rachline relève notamment de mon expérience personnelle de mère seule pour élever son enfant. Ma bataille était la défense des droits des familles mono-parentales, qui représentent 70% des familles d’aujourd’hui. »
Du bureau de vote et de la sortie de l’isoloir dimanche, à l’une de ses premières interviews ce mardi après-midi en mairie de Fréjus, Julie Lechanteux a connu quelque 48 heures qui vont changer sa vie
Elle aurait pu ainsi prendre en charge le domaine social, elle a finalement opté pour les affaires scolaires, où elle est adjointe depuis 2014.
Parallèlement, au Conseil départemental, « je siégeais à la “Commission Europe“ avec, pour mission, d’obtenir des fonds auprès de l’Union européenne ». Comme un chemin tout tracé, elle sera bientôt de l’autre côté de la barrière…