43 ans d’implantation à Fréjus et 1100 hommes employés. Ces chiffres donnent un aperçu de ce que représente le 21èmeRégiment d’Infanterie de Marine (RIMa), situé au Camp Le Cocq, route de Bagnols en Forêt, à Fréjus.
Un régiment ancré sur le territoire de l’agglomération, qui prend part à la vie des communes de Fréjus et Saint-Raphaël notamment par l’intermédiaire des cérémonies patriotiques ou encore des commémorations de Bazeilles. Les élus des deux villes voisines ont été conviés à une visite sur le site du Régiment. Jean-Louis Barbier, conseiller municipal délégué aux affaires militaires, représentait le Maire, David Rachline, pour effectuer cette tournée, guidée par le colonel Moy, Chef de corps du 21ème RIMa.
« L’intérêt de cette visite aux élus était de mieux leur faire connaître, de l’intérieur, la vie des marsouins. Aussi leur montrer les évolutions du régiment et les déploiements récents sur les théâtres d’opérations extérieures », détaillait le colonel Moy. « Je voulais également les sensibiliser aux problématiques des militaires sur le territoire, pendant et après leur service, notamment en ce qui concerne le logement, l’emploi ou l’éducation L’idée était d’échanger et de partager avec les élus ».
« J’ai été sensible aux problématiques de ressources humaines… », soulignait Jean-Louis Barbier. « Les hommes, qui sont là pour aller nous défendre, sont notre richesse. Ils disposent de matériel extraordinaire avec le griffon, les armes et la numérisation du champs de bataille. Une force à la pointe des défis et des enjeux. On a un devoir de soutien envers le régiment qui est ancré sur le territoire. Nous avons émis l’idée de mettre en place un référent entre le régiment et la Ville afin de faciliter leur démarche du quotidien ».
Champs de tir, véhicules de combat et nouvelles infrastructures
Après une présentation globale du Régiment, les élus ont découvert les véhicules de combat ; un griffon et un véhicule haute mobilité (VHM). Ils ont assisté à la simulation d’une phase de combat offensive avec manœuvre à tir réel. Une section de 30 soldats a réalisé la simulation dont certains étaient armés de HK416 fusil d’assaut semi-automatique ou de mitrailleuses minimi.
La visite s’est terminée par la découverte de la nouvelle zone technique, mise en service et utilisée par le Régiment depuis le mois dernier. Les ateliers de maintenance et de réparation des quelques 200 véhicules tactiques sont désormais à la pointe et regroupés afin de faciliter le travail des équipes. « Le matériel doit être prêt au combat. Il fait partie du programme Scorpion », expliquait le colonel Moy.
Un deuxième bâtiment sert au stockage des véhicules et aux simulations hors terrain. Pour cela, une salle spécifique avec ordinateurs permet d’établir la liaison avec tous les engins motorisés. « La numérisation est une plus-value. Elle est complémentaire avec le terrain », a poursuivi le colonel Moy. « Elle permet de donner un ordre en instantané à tous les subordonnés dans les véhicules et très bientôt jusqu’au soldat grâce à une tablette ». Ce nouveau bâtiment devrait aussi servir de centre d’entrainement d’ici la fin de l’année.